L'émissaire spécial de l’Organisations des Nations-Unies pour le Sahara marocain, Christopher Ross, a entamé, lundi, au Maroc une tournée en Afrique du Nord et en Europe pour rencontrer les parties de ce conflit artificiel et réactiver l’opération de négociation en vue d’une solution politique.

Le gouvernement algérien a laissé prospérer la politique du pire dans les camps de Tindouf

Le "Polisario", convaincu de collusion et de complicité avec le groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI), comme en témoigne le kidnapping de ressortissants occidentaux en plein cœur de Tindouf, s'est mué en "force d'appoint" de la guerre déclarée par AQMI et le "Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest" (MUJAO).

Washington a réaffirmé dans le communiqué conjoint de la première session du Dialogue stratégique entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d'Amérique, son soutien, à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, qui est "une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara".

Six membres du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes ont fait des exposés sur le dossier du Sahara devant la Quatrième Commission des Nations Unies, qui a entamé ses travaux le 8 octobre courant, en marge de la 67ième session de l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York.

L'ancien représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Erik Jensen, a révélé, mercredi devant la 4ème commission des Nations Unies, que le Polisario avait accepté de discuter une "solution politique basée sur l'autonomie en 1996" à Genève.