Ahmed Harzenni, président du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, a indiqué que l’Algérie "assume la responsabilité" des souffrances des Marocains retenus dans les camps de Tindouf.

Le Collectif Sahraoui de Défense des Droits Humains (CSDDH) a lancé, lundi, à partir de Genève, où se tient la 7ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH), un appel pressant au Secrétaire général de l'ONU et à la Communauté internationale pour intervenir en vue de mettre fin aux violations des droits de l'Homme par le Polisario, dont sont victimes les séquestrés des camps de Tindouf (sud-ouest algérien).

Le Directeur général de la sûreté nationale, M. Charki Draiss, a reçu, jeudi à Rabat, une délégation composée de neuf représentants des habitants de la province de Tan Tan, dont des membres du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), des parlementaires et des élus locaux, qui lui ont présenté leurs sincères condoléances suite à l'assassinat du policier Abdelaziz Meski par des séparatistes du ""Polisario"" à Tan Tan.

Le journal « Al Ahdath Al Maghribia » a dénoncé, dans son édition de vendredi, la tentative propagandiste par laquelle le Polisario a tenté de réduire les effets du ralliement massif au Maroc des retenus des camps de Tindouf. Dans ce qui suit la traduction du texte intégral de la chronique que le quotidien Al Ahdath a consacré à ce sujet : 

M. Mohamed Loulichki, Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a réaffirmé devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) à Genève, que les populations maintenues contre leurs gré à Tindouf, au sud de l'Algérie, sont bien des séquestrés.