"Le Maroc ne peut pas taire la situation précaire et humainement intenable dans laquelle sont maintenus des milliers de Marocains dans les camps de Tindouf en Algérie, et qui force nombre d'entre eux, à braver tous les dangers pour retourner parmi les leurs", a indiqué le ministre de la justice M. Abdelouahed Radi.

Le retour au Maroc d'une centaine de Sahraouis, ayant participé en décembre dernier au congrès de Gjijimat près de Tifariti, est la conséquence logique d'un long processus de dissidence que connaît le Polisario depuis sa création et de la lueur d'espoir qu'a suscitée l'Initiative marocaine d'autonomie parmi les séquestrés des camps de Tindouf.

L'opération d'échange de visites familiales, pilotée par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), entre les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, et les provinces du sud du Royaume, s'est poursuivie vendredi par l'organisation du 7ème voyage au titre de l'année 2008 de et vers les provinces de Laâyoune.

« Je suis parmi vous aujourd’hui pour exprimer le soutien total et inconditionnel du Corcas à la demande de l’Agence nationale de réglementation des télécommunication (ANRT) de gérer le domaine « .eh » (Sakia El Hamra/ réservé au Sahara) eu égard à l’expérience acquise par l’Agence dans ce domaine », a déclaré le vice-président du Corcas, Khadad El Moussaoui.

Le statut d'autonomie du Sahara est une réponse politique de haut niveau pour sortir le problème du Sahara de l'impasse dans laquelle il se trouve par la volonté de l'Algérie, ont souligné, vendredi à Perpignan (Sud de la France), plusieurs experts, universitaires et juristes français.