Un groupe de séparatistes a réussi à détourner l'attention du simulacre de congrès du Polisario, en organisant, samedi et sous l'œil des caméras internationales, une contre
manifestation qui a donné naissance à un événement historique : la «Déclaration de Gjijimat». Un véritable Manifeste pour dénoncer une supercherie sans enjeu aucun, sinon la reconduction du vieux nouveau Mohamed Abdelaziz à la tête du Polisario.
La Déclaration, - comme son titre l'indique -, a vu le jour dans la région de Gjijimat, à Tifariti, et ses initiateurs ne sont autres que des séparatistes qui ont réuni, samedi dernier, un rassemblement important pour dévoiler les enjeux d'un faux congrès concocté par les renseignements militaires algériens pour être imposé à la population séquestrée.
Coup de théâtre, qui a visiblement échappé à la vigilance des services de sécurité du Polisario et de l'Algérie, les signataires de la «Déclaration de Gjijimat» ont annoncé ouvertement leur adhésion à l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie au Sahara.
Dans cette Déclaration, diffusée par la télévision qatarie Aljazeera, et relayée par d'autres médias internationaux, les congressistes ont déclaré leur soutien à l'offre marocaine d'autonomie parce que cette initiative, ont-ils affirmé, assure «aux nôtres, des conditions honorables de retour, dans le cadre de la démocratie, de la liberté et du respect des droits de l'Homme».
A l'issue de leur congrès, placé sous le thème «L'autonomie, une solution définitive pour la réalisation de la réconciliation et d'un retour dans la dignité», les signataires ont également exprimé leur soutien à «l'approche suivie par le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes sous l'égide et l'orientation bénies de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Dénonçant «l'absence de démocratie et de transparence au sein de la direction actuelle du front Polisario, l'absolutisme que pratiquent de nombreux membres de cette direction qui confisquent notre avenir, et l'absence, chez eux, de la volonté de s'ouvrir à la paix et de s'engager dans des négociations positives pour mettre un terme à ce conflit qui a frappé les nôtres, leur infligeant de graves préjudices», les congressistes ont souligné que cette position se justifie par «la volonté des nôtres de retourner chez eux dans les plus brefs délais, d'abandonner à jamais les camps de Lahmada et de vivre dans la dignité et le confort qu'offrent les moyens de la vie moderne».
Cette initiative, affirment toujours les congressistes, est également motivée par le fait que «la réclamation de l'impossible engendre, pour les nôtres, de nombreux préjudices à court et long termes», ajoutant que leur démarche est dictée par «notre volonté de réconciliation et de rassemblement de l'ensemble des Sahraouis sur leur terre et dans leurs vraies villes».
Parallèlement à la tenue de ce contre congrès, organisé à Tifariti, simultanément avec celui de la direction du Polisario, de nombreuses autres manifestations se sont déroulées à la frontière entre la Mauritanie et l'Algérie, pour dénoncer la vieille nouvelle direction du front, «qui a été désignée et non élue», a affirmé hier à ALM une source sur place, précisant que «le tiers des congressistes a été choisi parmi des militaires et le reste sont des Sahraouis d'origine
algérienne et mauritanienne».
S'agissant de l'indéboulonnable Mohamed Abdelaziz, il y a lieu de souligner que sa «énième» reconduction a donné lieu à de vives protestations à Tifariti.
Des sources bien informées ont déclaré à ALM que le Polisario a procédé samedi dernier à plusieurs arrestations parmi les nombreux contestataires, utilisant de nouveau la méthode forte pour mater des manifestants qui en ont visiblement assez d'un statu quo qui, décidément, ne profite qu'à une poignée de séparatistes arrivistes qui en ont fait un fonds de commerce, au même titre que des responsables algériens pour justifier «les budgets d'armement».
«Maintenir Mohamed Abdelaziz à la tête du Polisario, avec la bénédiction de l'Algérie, cela revient à reconduire la politique du pire, aux dépens de la population séquestrée», a expliqué dans un entretien à ALM le président de l'Association des portés disparus au Polisario», Dahi Aguay, à l'origine de la plainte déposée récemment auprès de la plus haute Cour espagnole (l'Audience nationale) contre des responsables de l'Algérie et du Polisario.
Par : M'Hamed Hamrouch -Aujourd’hui le Maroc- Le 17-12-2007
Maroc: Sahara : des membres du « Polisario » choisissent l’option d’autonomie du Sahara au sein du Royaume du Maroc
Libreville, 20 décembre (GABONEWS) – Un groupe de séparatistes, réunis en congrès à Gjijimat, dans la région de Tifariti, au Sahara marocain, a annoncé samedi son adhésion à la proposition marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie dans la région du Sahara, « plus particulièrement lorsque cette autonomie garantit, de façon permanente, imprescriptible et constitutionnelle, les droits politiques, économiques, sociaux et culturels au sein du Royaume du Maroc », a rapporté la MAP.
D’après cette source, c’est dans la « Déclaration de Gjijimat », diffusée par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, que ces congressistes annoncent leur soutien à l’option d’autonomie, pourvue qu’elle assure, « aux nôtres, des conditions honorables de retour, dans le cadre de la démocratie, de la liberté et du respect des droits de l’homme et que ce soit l’occasion, pour eux, d’être indemnisés pour les pertes matérielles et morales subies durant cette époque ».
A l’issue du congrès, réuni sous le signe de « l’autonomie, une solution définitive pour la réalisation de la réconciliation et d’un retour dans la dignité », les participants ont affirmé leur soutien à « l’approche suivie par le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) sous l’égide et l’orientation bénie de Sa Majesté Mohammed VI »
Les Congressistes prennent en considération « les effets de ce conflit sur les habitants, la société et la région toute entière et l’échec de toutes les tentatives de règlement entreprises au sein des Nations unies ou dans d’autres cadres, ainsi que le temps qu’a pris ce conflit qui n’a que trop duré ».
En fait, la position des participants au Congrès de Gjijimat est dictée par les « conséquences négatives » de la durée de ce conflit aux plan familial, social, politique », et que « sa solution ne peut intervenir qu’à travers la négociation, la paix et la volonté des habitants de retourner chez eux dans la dignité et la quiétude ».
Cette position s’explique également par « la nécessité impérieuse de mettre fin définitivement à ce conflit stérile et à ses conséquences négatives », ainsi que par « l’absence de démocratie et de transparence au sein de la direction actuelle du Front Polisario, l’absolutisme que pratiquent de nombreux membres de cette direction qui confisquent notre avenir, et l’absence, chez eux, de la volonté de s’ouvrir à la paix et de s’engager dans des négociations positives pour mettre un terme à ce conflit qui a frappé les nôtres, leur infligeant de graves préjudices ».
Enfin, les congressistes ont souligné que cette position se justifie également par « la volonté des nôtres de retourner chez eux dans les plus brefs délais, d’abandonner à jamais les camps de Lahmada et de vivre dans la dignité et le confort qu’offrent les moyens de vie moderne », ainsi que par « la profonde volonté des nôtres de mettre un terme à la séparation des familles ».
Ce faisant, elle est dictée par le fait que la « réclamation de l’impossible engendre, pour les nôtres, de nombreux préjudices à court et long termes », ainsi que par « notre volonté de réconciliation et de rassemblement de l’ensemble des sahraouis sur leurs terres et dans leurs vraies villes ».
Par: Jean Christian KOMBILA -Gabonews.ga- Le:20/12/2007